Dans un contexte d’état d’urgence culturel, Mash-Up Production naît d’une envie de croiser les langages et d’injecter poésie et jubilation dans nos espaces de représentation.
Entre performance vidéo et théâtre, entre dispositifs sonores et adaptations tout-terrain, de la salle à la rue, de l’écriture théâtrale contemporaine au classique en passant par la BD, Mash-Up mêle les disciplines, explose les codes, se frotte aux frontières et cherche, sur chaque création, à réinterroger l’espace de représentation. Renverser les repères artiste-spectateur, scène et salle pour bousculer notre rapport au réel... Et si le spectateur devenait – lui aussi – acteur... de sa façon de regarder ?
Les créations de Mash-Up accordent ainsi une place importante à la notion de « dispositif ». À chaque création sa « machine à jouer », dispositif technique ou scénographique qui lui est propre. C’est ainsi que la forme cherche à sublimer le fond, que la « boîte à jouer » cherche à mettre une langue en relief... Par ces espaces singuliers, les créations s’ancrent dans des esthétiques originales et imposent de nouveaux codes de jeu et de regard.
Que ça soit pour l’espace extérieur ou pour la salle, les thématiques qui traversent chaque création entrent en résonance avec des questionnements de société. Hypermédiatisation, héroïsation à outrance, reconquête de l’individu, mythe de l’homme moderne, place des femmes dans un monde d’hommes, survie dans un monde qui s’effondre, pouvoir et corruption, révolte et rébellion...
Chez Mash-Up, les équipes circulent entre chaque spectacle, se complètent, s’enrichissent, et viennent affiner l’identité de la compagnie. Ainsi construite sur un schéma de compagnie traditionnelle, Mash-Up cherche à évoluer dans des modes de production et de création en résonance avec nos réalités, aux confins des aspirations collectives et de l’esprit de troupe.
L’identité Mash-Up réside donc autant dans la fabrique singulière de dispositifs scéniques mettant au diapason la porosité fiction-réalité et le bouleversement des codes de représentation que dans la jouissance féroce d’être ensemble.
Direction artistique: Angélique Orvain
Angélique Orvain assure la directrion artistique de Mash-Up Production, elle est metteuse-en-scène, comédienne et autrice. Formée au CRR de Poitiers, elle fait ses armes auprès de Jean-Pierre Berthomier (Compagnonnage Théâtre des Agités), Matthieu Roy (Cie du Veilleur), Virginie Fouchault (Théâtre d’Air) en tant qu’assistante et auprès de Jean-Michel Rabeux, Anton Kouztnetzov, Didier Lastaire en tant que comédienne. Après avoir mis en scène trois soli, Au Bord de C.Galéa en 2013, Je vis sous l’œil d’un chien de J. Benameur en 2015 avec le Théâtre du Bocage et 20 Novembre de L.Noren en 2016, elle avait envie d’un théâtre de troupe et crée alors ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ d’après Fabcaro en 2018. Puis elle s’inspire de Shakespeare pour écrire et mettre en scène ici le temps se déroule comme un joli papier-peint avec des petits sapins dessus en 2021et Sauver Richard, un spectacle pour l’espace public en 2024.
Equipe
Présidente
Virginie Petit
Trésorier
Aurélien Alalinarde
Secrétaire
Marie Noël
Directrice artistique, metteuse en scène, autrice et comédienne
Angélique Orvain
Collaborateur artistique et comédien
Pierre Bedouet
Chargée de production
Alison Tirmarche
Régisseurs vidéo
Nicolas Comte
Cyril Communal
Régisseurs lumière et plateau
Paul Bodet
Florent Jadaud
Florian Laze
Paul Letondor
Régisseur·euses son
Pierre Morin
Jonathan Penvern
Arnold Pintout
Amélie Polachowska
Scénographe accessoiriste
Tristan Ortlieb
Costumière
Janie Le Borgne
Comédien·nes
Célestin Allain-Launay
Paul Audebert
Léo Boulay
Yannis Bougeard
Bertrand Cauchois
François-Thomas Choppin
Suzy Cotet
Yoann Gasiorwoski de la Comédie-Française
Florence Gerondeau
Apolline Fournet
Amélie Loudin
Jeanne Michel
Valentin Naulin
Sandrine Petit
Lucie Raimbault
Polar noir au carrefour du cinéma plein air et du théâtre, entre art de rue et art de plateau, 20 Novembre plonge le spectateur au cœur du cinéma et de la machine à images.
Sur un parking, de nuit, le thriller s’écrit sous ses yeux…
SYNOPSIS
Lundi 20 Novembre. 6h58.
Un parking. La nuit.
Le compte à rebours se met en marche.
S.Bosse attend l’ouverture des portes du lycée.
Dans 56 minutes, si sa montre déconne pas, si aucune autre montre déconne, là, ce sera l’heure…
Un gamin à vif cherche un responsable à sa souffrance.
Figure déchirée au bout d’un parking, déchaînée, révoltée, ombre d’elle-même, malade, fragile, parfois drôle, souvent pathétique.
Il vient expliquer pourquoi, il cherche à comprendre, il veut mettre en mots.
Et il y a le Renault Scenic.
Puis le gamin entre dans la voiture et le cinéma arrive. S.Bosse vient rejouer son propre film, en direct, sous les yeux d’un auditoire, spectateurs impossibles, acteurs silencieux.
Les souvenirs émergent.
S.Bosse se met en cinéma.
Où est la réalité ? Où est la fiction ? Comment regarder ?
DISPOSITIF
Nous jouons de nuit, dehors. Le lieu idéal : un parking, une cour d’immeuble, un terrain vague…
Les spectateurs font face à une façade (ou un écran) sur laquelle est projeté le film que le comédien tourne en live. Au loin, la voiture, un Renault Scenic, dans laquelle et autour de laquelle joue le comédien. Le spectateur fait le choix de regarder soit le direct « plateau », c'est-à- dire le parking ou erre le comédien, ou l’écran ou le comédien tourne en direct le film des évènements qui l’ont conduit à ce moment.
NOTE D'INTENTION
Nos anti-héros actuels sont nos stars. Nos “fous”, nos “terroristes, nos “malades”, nos “meurtriers en herbe”, font incontestablement le buzz. Internet, radio, TV, journaux...Récits d’atrocités et portraits monstrueux excitants. On regarde ça, avec avidité, avec fascination…
Penchant naturel ou perversion taboue? La médiatisation tend à “fictionnaliser” des pages de réalité. La mise à distance par le récit d’un fait réel en adoucit le goût, en adoucie notre perception.
Avec 20 Novembre, j'interroge cette notion de frontière entre réalité et fiction au coeur du processus de représentation.
CRÉDITS
Texte d’après 20 Novembre de Lars Noren Edition L'Arche Editeur Traduction Katrin Ahlgren Mise en scène Angélique Orvain Interprétation Yoann Gasiorwoski de la Comédie-Française (Reprise)
François-Thomas Choppin (Création) Vidéo Nicolas Comte Son Arnold Pintout Lumière Florent Jadaud Musique Arnold Pintout (composition et clavier)
William Brandy (saxophones et trombone)
Benoit Perez (trompette et clarinette)
Yoann Magneron (contrebasse)
Maxime Dancre (batterie) Photographie Jérémy Secco, Yvain Michaud
PRODUCTION ET SOUTIENS
Coproduction
Mash-Up Production
Théâtre des Agités Soutiens
Région Poitou-Charentes
Département de la Vienne
CNAR Poitou-Charentes
Théâtre de Thouars
Passeurs d’Images
PROFESSIONNELS
Dossier du spectacle, Fiche technique et Devis sur demande.
ici le temps se déroule comme un joli papier-peint avec des petits sapins dessus
Concept de la révolution ou La chute de la Famille Lear
Création 2020
Durée 1h35
Libre adaptation de la pièce de Shakespeare, cette création explore les thématiques du pouvoir dans une fresque politique et cynique, philosophique et burlesque, absurde, explosive et déjantée.
SYNOPSIS
Au cours d’un ronronnant cérémonial - champagne et petits fours - alors que Lear s’apprête à prendre sa retraite et à partager son royaume entre ses trois filles, la troisième - la fille rebelle - peu disposée à se soumettre aux conventions, décide de “sortir du cadre”...
Ce faisant, elle ouvre une brèche dans le récit… une brèche par laquelle chacun pourrait très bien finir par s’engouffrer pour tenter de reprendre l’ascendant sur l’histoire…
- mais de quelle histoire parle-t-on au juste..? -
Tragédies personnelles et médias, storytelling et fake-news, lanceurs d'alerte et merchandising politique... dans cette création hybride qui mêle théâtre et vidéo-live, Angélique Orvain et son équipe usent et abusent des facéties de l’image, tordent et sabotent la machine à fiction vidéo pour venir poser ces questions qui traversent les âges : Qui se joue de qui ? Qui est à l’image de quoi ?
DISPOSITIF
Dans un dispositif vidéo jouissif et dé-raisonnable, les personnages de Shakespeare viennent nous raconter leur histoire. Sous les commandes d’un narrateur étrange, à la frontière entre réalité et fiction, ils tiennent la pause pour assurer le show. Façon ciné-concert, notre homme fait défiler sur grand écran, au-dessus de la cheminée dans une anitchambre du pouvoir, les images de la fable tournée en direct. Le « roman-photo », à mi-chemin entre conte baroque et magazine people, se met en marche.
NOTE D'INTENTION
Je souhaitais raconter l’histoire de Lear via le prisme de ses filles et nous interroger sur les deux thématiques qui traversent la pièce et les siècles : folie et corruption. Comment l’accès au pouvoir vient bousculer l’intime? Comment le privilège corrompt cœur et raison? Ce sont les questions auxquelles nous confronte Shakespeare au travers cette famille déchirée par le pouvoir. Lear, une fois débarrassé de sa couronne, au cœur de la tempête, accède à la rage et à la folie. Il part à la re-conquête de son humanité pendant que ses deux aînées font l’expérience inverse, projetées dans les affres du pouvoir. Cordélia, la plus jeune, celle qui a dit non et a su préserver son humanité, évincée de la pièce, serait-elle la plus sage de toute cette histoire, au moins autant que le Fou du Roi ?
CRÉDITS
Texte et mise en scène Angélique Orvain Collaboration artistique Pierre Bedouet Interprétation Paul Audebert, Léo Boulay, Suzy Cotet, Florence Gerondeau, Sandrine Petit Vidéo Nicolas Comte, Cyril Communal Lumière Florian Laze, Paul Letondor Son Pierre Morin Photographie Romain Dumazer
PRODUCTION ET SOUTIENS
Production
Mash-Up Production Coproduction
Carré Amelot La Rochelle
Pôle culturel des Coëvrons
Théâtre de Thouars
Le Moulin du Roc - Scène Nationale de Niort Soutiens
Maison Pour Tous, Aiffres
La Quintaine, Chasseneuil du Poitou
L'Arantelle - La Passerelle, Nouaillé-Maupertuis
Le Plessis Sévigné, Argentré du Plessis
Ministère de la Culture - DRAC Nouvelle Aquitaine
Région Nouvelle Aquitaine
Département de la vienne
Ville de Poitiers
OARA - Office Artistique de la région Nouvelle-Aquitaine
SPEDIDAM
Camping des loisirs, Evron
PROFESSIONNELS
Dossier du spectacle, Captation, Fiche technique et Devis sur demande.
Adaptation de la BD de Fabcaro.
Une satire drôlissime de notre société de consommation et du petit monde médiatique, sous des airs de thriller foutraque et déjanté.
SYNOPSIS
Fabrice fait ses courses au supermarché sans sa carte de fidélité. Alpagué par le vigile, pris de panique, il s’enfuit à la force d’un poireau et commence une cavale à travers le pays. La presse s’empare de l’affaire, la police scientifique est sur le coup, le nom du fugitif est sur toutes les lèvres, il devient l’ennemi public numéro 1.
Psychose, fascination, face à ce qui s’apparente à un traumatisme national, les passions se révèlent: couples et foyers qui se divisent, album d’artistes solidaires, débats d'experts dans la presse, propos fascisants, fascinations adolescentes, bienpensances citoyennes, éducation morale et réflexions existentielles... Touchée en son coeur, c'est la nation elle-même qui se déchire…
DISPOSITIF
Fidèle à l’univers graphique et à l’humour de la BD à succès de Fabcaro, la mise en scène d’Angélique Orvain place le public au coeur de l’action, dans un dispositif à 360°. Les comédiens jaillissent d’un podium à l’autre en changeant de décors, de costumes et de personnages en un clin d’oeil.
NOTE D'INTENTION
"J’avais lu la BD de Fabcaro et je l’avais trouvée d’une incroyable justesse. Drôle, mordante, poétique, elle venait nous parler du monde avec finesse, sans concession et sans moralisation.
Elle venait nous parler de nous, de notre rapport au média, à l’info et à l’intox, de la bien-pensance de masse, de terrorisme, de réseaux sociaux, de notre perte d’autonomie intellectuelle, d’ultra-consommation et d’utopies anarchistes, de pop culture, de société de classe et d’homogénéisation de la pensée. Il s’agissait en fait d’une véritable enquête sociologique…
Et c’était tout sauf sérieux.
Et j’avais envie de ça. Je rêvais d’une pièce de troupe, de grand groupe, d’une pièce au vitriol qui serait une grande fête. Une pièce foudroyante, terriblement efficace.
Mais drôle. Il fallait que l’on rie. Et beaucoup.
Une pièce qui emprunterait les codes du boulevard mais avec l’exigence d’un texte redoutable…
Une pièce comme un cadeau pour les acteurs ; une pièce pour nous réconforter avec la première mission du théâtre : le plaisir. Et le plaisir de donner du plaisir… tout en mordant, car on n’est jamais trop sérieux quand on est un bouffon…
Je voulais mettre le spectateur au cœur du théâtre. Que chacun se sente invité dans notre machine à jouer. Je voulais une pièce qui casse les frontières : de la scène à la salle, de l’espace théâtral à l’espace non-théâtral, du public initié au public néophyte, de l’acteur au spectateur. Je voulais une grande noce…"
Angélique Orvain
CRÉDITS
Texte Fabcaro Edition 6 Pieds Sous Terre Mise en scène Angélique Orvain Interprétation Paul Audebert, Pierre Bedouet, Bertrand Cauchois, Clara Frère, Florence Gerondeau, Jeanne Michel, Valentin Naulin, Lucie Raimbault Lumière Paul Bodet, David Mastretta Son Pierre Morin, Jonathan Penvern Photographie Romain Dumazer
PRODUCTION ET SOUTIENS
Production
Mash-Up Production Soutiens
La Grande Surface Laval
Cie Art Zygote Laval
Théâtre d’Air Laval
La Blaiserie Poitiers
TU-Nantes
Ville de Nantes
Théâtre de l’Ephémère Le Mans
Comédie Poitou-Charente Poitiers
Conservatoire de Laval
Kraken Nantes
POL’n Nantes
Cie des arbres et des hommes Villiers-Charlemagne
Cie Et Si Poitiers
Cie Et Alors Le Mans
PROFESSIONNELS
Dossier du spectacle, Extraits vidéos, Fiche technique et Devis sur demande.
Thésée et le Minotaure, Médée, Les dix derniers jours de la guerre de Troie: trois épisodes de trente minutes portés par trois conteuses et un musicien multi-instrumentiste pour un voyage aussi mythologique que décoiffant.
SYNOPSIS
Médée rebelle, Pâris pleutre, Minos têtu, Egée suicidaire, Hélène alcoolique, Thésée en crise d’adolescence, Jason crâneur, Achille vaillant, des belles-sœurs pipelettes, un Minotaure dépressif, de Troie à Athènes, de la Colchide à la Crête, par mer, à cheval ou à pied, dans les palais, sur le champ de bataille, dans un labyrinthe, en paysages apocalyptiques ou cartes postales méditerranéennes, sorcellerie, jeux de guerre et jeux de pouvoir, passions et quêtes initiatiques se racontent :
Thésée et le Minotaure
Thésée est un adolescent façonné d’idéaux de justice et de loyauté. Face à la cruauté du pacte qui lie Athènes à la Crète, il décide d’aller combattre le Minotaure à qui l’on livre traditionnellement de jeunes athéniens. Au cœur du labyrinthe, il ne sait pas qu’il part à la conquête de lui-même, de sa part d’ombre et de sa part de lumière... Pour accéder à une certaine maturité et vaincre la bête terrible, il devra faire face à sa propre monstruosité.
Médée
Dans un monde où les femmes ont des chignons trop serrés et des savoirs trop dangereux, Médée rêve d'évasion. La rencontre avec Jason lui offre la possibilité de prendre sa vie en main et la propulse dans un monde de plaisirs mais aussi inévitablement de violence, d'ambition et d'orgueil. La trahison de Jason fait exploser les colères et oppressions jusqu’alors tues. Sa vengeance est incontrôlable. Construite avec des ressorts empruntés au cartoon, cette épopée mêle humour et cruauté pour suivre Médée dans son incessante recherche de place dans une société d'hommes.
Les 10 derniers jours de la guerrede Troie
Compte à rebours effréné au rythme de la guitare électrique … En contrebas de la citadelle de Troie, les hommes se livrent à une guerre sans merci. Chaque jour sanglant voit la mise à mort d’un héros et rapproche une société entière de sa tragique destinée… Hélène comme témoin impassible, comme actrice impossible de ce chaos annoncé. Construit comme un thriller hollywoodien, cet épisode glaçant nous rappelle à l’absurdité de la logique guerrière…
NOTE D'INTENTION
La quête de soi dans le passage iniatique du monde de l’enfant à celui de l’adulte, la part monstrueuse de chacun cachée au cœur de nos labyrinthes intimes, la place de la femme dans une société d’hommes, le conflit guerrier pour réparer les blessures d’orgueil, l’appel de l’aventure et le besoin d’échapper au connu pour se confronter à soi-même, la trahison et la cupidité, la soif de pouvoir, les relations de possession, l’amour passionnel, la fidélité…: les grands mythes comme des miroirs individuels et sociétaux, comme des clefs de lecture pour mieux regarder le monde.
La mythologie abonde de thématiques qui ont traversé les âges. Elle nous parle de l’Homme et de sa façon de s’inscrire en société, de soi-même jusqu’à l’autre… En cela, elle est initiatique. En cela, elle a toujours été transmise. Tradition orale puis tradition écrite, aujourd’hui maintes fois reprise dans les formats modernes de transmission : cinéma, opéra, littérature… La mythologie continue de nous fasciner parce qu’elle vient nous parler de nous.
Si les femmes ont toujours été celles qui racontent les histoires aux enfants le soir pour s’endormir, la transmission des récits mythologiques a bien souvent été une affaire d’hommes. Histoires guerrières, mues par des principes patriarcaux, histoires de héros et de soldats, histoires d’hommes que l’on raconte principalement aux hommes…Et si les femmes venaient s’emparer de ces grands mythes qui fondent nos civilisations ?
Les Chroniques Extra’ordinaires reprennent trois épisodes pour les transmettre avec un nouveau sensible. Les trois conteuses arrivent là où on ne les attend pas et viennent délivrer une parole brute, libre. Elles donnent à ces histoires une nouvelle saveur, un nouveau regard… et les font dialoguer avec l’actualité.
Le langage est cinématographique, fondamentalement moderne. Scénariis à l’américaine, paysages sonores, travellings avant, effets de focus, montages parallèles, personnages caricaturaux, cliffhangers… Les conteuses détricotent la fable pour en retirer des versions drôles mais acérées, précises et poétiques, sans concessions. Ancrées dans notre réel, vidées de leur sens guerrier, elles font apparaître de nouveaux nœuds dramaturgiques.
La création sonore en live, véritable liant entre chaque conte, témoigne de cette actualisation du récit. De la mandoline à la guitare électrique, de l’air traditionnel antique à des riffs contemporains, la musique tisse les liens entre hier et aujourd’hui…
Façon thriller ou façon cartoon, avec beaucoup d’humour et de poésie, du pittoresque au fantastique, du bouffon au politique, du délicat au philosophique… les conteuses déroulent le fil d’Ariane comme des Cassandres que l’on viendrait…
écouter.
CRÉDITS
Textes, Mise en scène et interprétation Apolline Fournet, Amélie Loudin, Angélique Orvain. Musique Noé Gaillard
PRODUCTION ET SOUTIENS
Coproduction
Cie Titartpetit
Mash-Up Production Soutiens
Département de la Vienne
Ville de Migné-Auxences
Comédie Poitou-Charentes
PROFESSIONNELS
Dossier du spectacle, Fiche technique et Devis sur demande.
Dans une société au bord de l’effondrement, à l’orée d’une crise économique, politique, institutionnelle et écologique sans précédent, une cohorte de comédiens opiniâtres tente de survivre au chaos, mieux même, d’en sortir vainqueur. Même s’ils n’ont pu finir la création de leur Richard III pour cause de coupes budgétaires, même s’ils ont été contraints de licencier une partie de l’équipe, même s’ils ont dû recycler les costumes du précédent spectacle, en survivants généreux d’un monde qui leur échappe, ils vont jouer! Pour l’art, pour l’amour du geste, et pour toute autre bonne raison qu’on se donne quand on se cherche encore une boussole, ils vont jouer, quoi qu’il en coûte…
DISPOSITIF
Spectacle pour l'espace public, 5 comédiens, un camion et des petits fours.
NOTE D'INTENTION
Quels sont les mécanismes qui nous poussent à la survie, et de quelle survie parle-t-on ? De celle qui nous entraîne à trouver collectivement la porte de sortie, ou de celle qui nous amène à pousser les autres pour passer le premier et fermer la porte derrière nous ?
Questions complexes pour lesquelles, si l’on veut bien se donner la peine de répondre, nous devons faire vœu d’extrême sincérité envers nous-mêmes…
S'agit-il ici de la survie à soi-même, du besoin insatiable de séduire l’autre pour ne pas sombrer, ou encore de la survie de l’artiste, de ce besoin inépuisable, aussi sincère que pathétique, aussi généreux que thérapeutique, de se mettre en lumière pour exister, à moins qu'il s'agisse de la survie d'un monde onirique face aux rationalités froides du management des populations…
Le théâtre est-il aussi essentiel qu’il est intangible, imparfait et excessivement joyeux ? Comment survivra-t-il aux crises qui s'enchainent? Les artistes s’agripperont-ils comme les moules s’agrippent aux rochers les nuits d’équinoxe… ? Qui s’agrippe encore aux rochers ? Et comment font-ils ?
Parce que l'oeuvre de Shakespeare est une œuvre de fiction puissante, avec des rapports dramatiques entre les personnages et des intrigues exceptionnelles, pourquoi ne pas s’appuyer dessus pour parler de notre monde ? Les thématiques shakespeariennes restent éminemment actuelles : course au pouvoir, folie de l’ambition, complots et trahisons. Comment tirer son épingle du jeu dans une société d’élites ? Comment survivre aux exactions du pouvoir en place ? Comment maintenir ses privilèges et survivre à la jalousie de l’ennemi ? Jusqu’où est-on prêt à aller pour gagner en pouvoir, et en sécurité ? Richard-le-monstrueux, dans ses actes meurtriers, cherche à survivre à l’ignominie de son physique comme de sa condition. Par tous les moyens, il brigue le pouvoir pour survivre à l’oubli auquel il est destiné. Et il est prêt à tout pour ne pas y plonger...
CRÉDITS
Texte et mise en scène Angélique Orvain Collaboration artistique Pierre Bedouet Interprétation Célestin Allain-Launay, Paul Audebert, Pierre Bedouet, Alexandre Bodin (reprise), Yannis Bougeard (création), Sandrine Petit ScénographieTristan Ortlieb Son Amélie Polachowska CostumesJanie Le Borgne Production et administration Alison Tirmarche Diffusion Fanny Suire / Kiblos Photographie Romain Dumazer
PRODUCTION ET SOUTIENS
Production
Mash-Up Production Coproductions
OARA - Office Artistique de la région Nouvelle-Aquitaine
Sur le Pont CNAREP en Nouvelle Aquitaine, La Rochelle
Scènes nomades, Brioux-sur-Boutonne
Association Ah?, Parthenay Soutiens
Ministère de la Culture - DRAC Nouvelle Aquitaine
Ministère de l’Education nationale et de la jeunesse - FDVA
Région Nouvelle Aquitaine
Département de la Vienne
Ville de Poitiers
Ville de Saint-Herblain
Association Beaumarchais SACD
Adami
La copie privée
Fonds d’insertion professionnelle de l’Ecole supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine et de l'Ecole supérieure de théâtre de l'Union, financés par la Région Nouvelle-Aquitaine et la DRAC Nouvelle-Aquitaine.
La Quintaine, Chasseneuil-du-Poitou
Les Studios de Virecourt, Benassay
Le Théâtre du Château, Barbezieux
Théâtre ONYX, Saint Herblain
Ville de Saint-Hilaire-de-Riez
Maison des Arts, Brioux-sur-Boutonne
Festival Les Improbables, Lathus-Saint-Rémy
Réseau 535 - Spectacle vivant Nouvelle Aquitaine
Spectacle lauréat de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD
PROFESSIONNELS
Dossier du spectacle, Captation vidéo, Fiche technique et Devis sur demande.
17 nov 2020 / ici le temps se déroule [...] / Théâtre de Thouars (79) > ANNULÉ
13 nov 2020 / ici le temps se déroule [...] / Le Moulin du Roc, Scène nationale de Niort / Maison pour Tous d'Aiffres / Espace Tartalin / Aiffres (79) > ANNULÉ
15 octobre 2020 / ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ / Festival international des Arts de Bordeaux métroplole / Le Cube / Villenave d'Ornon (33)
03 - 04 octobre 2020 / ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ / Festival Les Expressifs / Poitiers (86)
Le site mashup-production.fr est édité par l'assocation Mash-Up Production
Siège social : L’Envers du Bocal 16 ter rue de la Regratterie 86000 Poitiers Mail : cie.mashup.production@gmail.com Téléphone : 06 68 65 66 70 Responsable de publication : Virginie Petit Directeur de publication : Pierre Bedouet Design :Maxime SORIN Conception :Samuel SORIN Hébergement :AlwaysData